BTP, industrie pharmaceutique, nucléaire… l’équation gagnante ! - ALTEN Belgium

BTP, industrie pharmaceutique, nucléaire… l’équation gagnante !

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Cécile, cheffe de projet ALTEN Belgium pour Tractebel

« Ingénieure ? J’ai toujours voulu le devenir. L’architecture me passionnait, construire des bâtiments était pour moi une évidence, je souhaitais en faire mon métier. Au cours de mes études à l’HEI Lille, pour devenir Ingénieure généraliste spécialisée en Bâtiment Travaux Publics (BTP), je m’imaginais travailler pour des acteurs phares du secteur de la construction ».

Mais pour Cécile, être Ingénieure c’est avant tout être ouverte d’esprit, polyvalente, savoir se lancer et accepter le challenge. Contre toute attente, ce n’est pas vers les incontournables du BTP qu’elle s’est dirigée, mais plutôt vers des grands noms de l’industrie pharmaceutique et du nucléaire !

L’exigence pour nourrir le savoir

Cette passionnée de terrain, qui a réalisé l’intégralité de ses stages ingénieurs sur des chantiers, n’a pas été déçue des challenges qui lui ont été proposés depuis le début de sa carrière, bien au contraire ! En 6 ans d’expérience, elle a évolué dans des environnements professionnels très réglementés, et sur des postes très polyvalents, qui ont nourri sa soif d’apprendre.

Après l’obtention de son diplôme, Cécile a eu l’opportunité de rejoindre les équipes d’ALTEN Belgium pour accompagner un projet auprès d’un acteur majeur de la production mondiale de vaccins. « Pendant 4 ans, j’ai fait de la maîtrise d’ouvrage en construction de salles blanches, dans lesquelles l’atmosphère est très régulée et monitorée, caractéristiques indispensables à la production des vaccins. J’ai également été Construction Lead sur les phases construction d’un portfolio de bâtiments liés au Quality Control et à la R&D (QCR&D), dont j’ai suivi l’avancée des travaux avec les bureaux d’études. C’est un métier extrêmement strict parce que les contraintes sont élevées. C’est justement ce qui le rend formateur ». Investissements importants, timing très limité sur les projets, exigences de qualité, variété des technologies employées… Cécile a réussi le pari d’apprendre d’un domaine qui ne lui était pas familier pour en devenir peu à peu une référente.

Pas question pour elle de rester dans sa zone de confort pour autant !

Un dynamisme bien compris de ses Managers ALTEN, qui lui ont proposé d’évoluer dans un tout autre milieu : le secteur du nucléaire. « Une proposition surprenante au premier abord mais fi nalement très logique au vu du secteur déjà très réglementé dont je venais. Process documentaires, rigueur dans l’organisation des projets, variété des disciplines, sûreté…

Tout compte fait, le nucléaire et l’industrie pharmaceutique ne sont pas des secteurs si éloignés ! », reconnaît Cécile. Depuis 2 ans, elle est Cheffe de projet ALTEN pour Tractebel, un bureau d’études du groupe Engie, qui a pour principal client l’opérateur des centrales nucléaires belges.

Polyvalente, Cécile intervient sur une multitude de projets impliquant des équipes pluridisciplinaires d’ingénieurs : « Génie civil, surveillance et maintenance des installations, adaptation aux nouveaux requis des autorités nucléaires… Les défi s ne manquent pas et c’est ce que je recherchais !

Avec ma casquette de Cheffe de projet, je fais l’interface entre les besoins du client et ceux des ingénieurs », ajoute-t-elle. Une deuxième intégration réussie pour Cécile, qui a su s’approprier les codes de fonctionnement du secteur nucléaire grâce à sa curiosité sans limites et à sa capacité à appliquer des connaissances génériques dans un environnement particulier, « le propre de l’Ingénieur » d’après elle.

« Être Cheffe de projet, c’est choisir quelle dynamiquedonner à son quotidien »

La communication et les valeurs humaines sont au coeur de tous les projets que Cécile pilote : « D’abord parce que je veux participer à des projets qui ont un impact positif et qualitatif sur la société. Les vaccins protègent, le nucléaire fournit de l’électricité… Deux conséquences très concrètes dans le quotidien des populations ». Ensuite, le Chef de projet fait le pont entre les concepts, les idées, les outils et moyens qu’il a à sa disposition, les besoins de ses différents interlocuteurs… Et il ne peut le faire sans proactivité ni communication. Cécile suit son équipe sur le terrain aussi souvent que possible, « d’autant plus que les chantiers sur lesquels elle intervient sont des environnements très dynamiques, soumis quotidiennement aux challenges. Et il est impossible d’y trouver des solutions si on ne communique pas ! Je suis très fi ère d’avoir rencontré des professionnels de haute qualité et d’évoluer à leurs côtés. Les côtoyer, échanger avec eux, c’est aussi apprendre, progresser, devenir légitime à son tour dans l’exercice de son métier et puis transmettre à d’autres un jour. Et il ne faut pas oublier que nous avons tous des choses à nous apprendre mutuellement, la mixité à tous les niveaux est essentielle », conclut Cécile. Et d’ajouter : « Je n’ai pas seulement trouvé ma place grâce à l’apprentissage, mais aussi en ayant toujours essayé d’être factuelle : oser dire quand je suis sûre de moi, oser avouer mes lacunes… C’est aussi en s’exprimant clairement que l’on s’intègre bien dans un métier et dans une équipe ! ».

Une vision très énergique du travail, qui colle à la personnalité de Cécile : aller de l’avant, se faire confiance… « Il y a de la place pour tout le monde dans tous les domaines et quand on a l’envie, les opportunités se créent à coup sûr », soutient Cécile. Son parcours atypique dans des environnements de travail qu’elle n’avait pas imaginés en est la preuve !